
Ce vendredi 21 février ensoleillé et doux nous sommes 27 à Chalaines pour un parcours de 7,5 km. Nous empruntons d’abord le GR 703 qui nous fait passer de la vallée de la Meuse à la vallée de l’Aroffe. L’Aroffe long de 50 km prend sa source à Beuvezin (54). Il disparait par endroit sous terre à partir de Gémonville et réapparait à Barisey au Plain. A Rigny Saint Martin il reçoit le ruisseau Saint Fiacre et prend le nom de Baumelle puis de Goulot de Meuse. Il se jette dans la Meuse à Rigny la Salle (55). Mais une autre partie de l’Aroffe va dans la Moselle. Pour rejoindre la Moselle l’Aroffe devient souterrain et ressort, mêlé aux nombreuses sources du bassin de Bouvade, à Crézilles (deuille de Crézilles), à Moutrot (trou des Glanes, trou du Chahalot) et à Ochey (deuille d’Ochey). Il se jette finalement dans la Moselle par le Larot à Pierre la Treiche et par le Chaudeau à Bicqueley/Toul.
Le point haut du Rouvel offre une belle vue sur Rigny Saint Martin, Rigny la Salle, la carrière de Saint Germain, Ugny, le haut du donjon du château de Gombervaux, et Vaucouleurs. Après la traversée de la D74 nous atteignons Rigny Saint Martin et la croix de chemin à l’entrée du village. Nous passons devant la très originale église Saint Martin construite en 1849 et restaurée en 1893 Elle est de forme ronde rarissime ce qui en fait un monument important du patrimoine local. Nous prenons le chemin des morts. La peste entre 1630 et 1640 a donné ce nom à ce chemin entre Rigny la Salle et le cimetière qui se trouvait situé à Rigny Saint Martin.
Nous évitons Rigny la Salle et traversons la D144b à l’entrée du village où se trouve la croix Gastiner. C’est en remerciement pour avoir été épargnée par l’épidémie de choléra de 1854 que la famille Gastiner a fait ériger la croix qui porte son nom. Nous apercevons le château de Malpierre. Du château d’origine des 15ème et 16ème il semble qu’il ne reste rien. Reconstruit au 18ème siècle il fut dévasté par un incendie en 1831. Possession des Salles du 17ème au début du 19ème siècle il est propriété privée et habité.
Par le lieu-dit La Porte Rouge nous rattrapons les berges de la Meuse que nous suivons en passant par le Moulin de la Roche. Nous revenons vers Chalaines, son église, sa fontaine, son château. L’église de la Nativité de la Vierge a été bâtie en 1333, époque dont date le chœur, puis a été remaniée en 1773. La fontaine au croisement de la rue du château et de la route nationale a été réalisée en 1856. La sculpture représente un enfant armé d’un trident chevauchant un dauphin. L’actuel château de Chalaines fut construit en 1784 pour Jean-Baptiste Pernot, conseiller du roi et resta dans la famille jusqu’en 1844 puis fut vendu à plusieurs reprises. De l’ancien château médiéval subsistent une tour incomplète, un pigeonnier, et deux tourelles marquant l’ancienne entrée.
Une belle balade agrémentée pour la vue par les pâquerettes, perce-neige, véroniques et primevères et pour le goût par des chocolats et des beignets.
Mireille
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