VILLEY SAINT ETIENNE Fort du Vieux Canton, BRULEY vignes et forêt

Ce lundi 22 juillet nous sommes 40 à partir pour une sortie à la journée dans les environs de Villey-Saint-Etienne.

Le matin un parcours de 10 km dans la forêt communale de Villey-Saint-Etienne nous fait découvrir la richesse de cette très belle forêt en chênes  plusieurs fois centenaires. En outre nous croisons de beaux et forts  chevaux de débardage qui ont l’avantage de causer moins de dégâts dans les bois que les engins à moteur.

Puis nous déambulons parmi les ouvrages défensifs construits entre 1906 et 1909, celui du Mordant prévu pour 80 hommes reconverti en refuge pour animaux et le Fort du Vieux Canton conçu pour abriter une compagnie d’infanterie (environ 120 hommes) et 138 artilleurs et équipé de 2 tourelles d’artillerie et de 2 tourelles de mitrailleuses. Autour du Fort du Vieux Canton se trouvent l’ouvrage du Bas du Chêne (1910), l’ouvrage Est du Vieux Canton, l’ouvrage de la Nibarde (1908) et la tranchée masquée dotée de plaques métalliques protégeant des tirs adverses, l’ouvrage du Mauvais Lieu (1907), l’ouvrage Ouest du Vieux Canton, l’ouvrage du Champ des bœufs (1914) et 2 abris de combat. L’ampleur de ces constructions et le besoin de main-d’oeuvre expliquent que les vignerons, dont les vignes avaient été décimées par les maladies, aient abandonné la viticulture pour être embauchés sur ces chantiers.

C’est avec plaisir que l’on aborde le moment de l’apéritif servi par Pierre, notamment ce Kir dont il a le secret. Au restaurant, lors du joyeux repas qui s’ensuit, on fait honneur au menu : melon et jambon cru, lasagnes, et panacotta vanille au coulis de fruits de la passion.

Une balade digestive s’impose à partir de Bruley. Cette commune a vu naître l’abbé Jean-Baptiste Vatelot (1688-1748) qui, avec ses trois sœurs rejointes par d’autres femmes, ouvrit en 1718 dans sa maison familiale une école pour filles. Les enseignantes ne sont pas liées par des vœux mais envoyées deux par deux dans des écoles paroissiales. En 1752, Louis XV approuve l’association en tant que Compagnie des Sœurs de la Doctrine Chrétienne. A la Révolution, la congrégation est dissoute, puis approuvée à nouveau par Napoléon, elle s’installe en 1804 dans l’ancien couvent des Capucins à Nancy. Les sœurs sont présentes dans les Ardennes, la Lorraine, l’Alsace, au Luxembourg, et en Belgique. La loi Combe de 1904 interdit à toutes les congrégations religieuses d’enseigner et organise la liquidation de leurs biens. Les Sœurs de la Doctrine Chrétienne s’expatrient alors en Italie.

Nous dépassons la chapelle du Rosaire (1894) avec ses remarquables ferronneries et ses grands tableaux en céramique de la faïencerie de Toul-Bellevue, la réplique de la grotte de Lourdes (1882), et la chapelle romane Saint Martin (1175), pour un parcours de 4,5 km pour partie au-dessus des vignes et pour partie dans les bois.

Un grand merci à Agnès et Philippe qui ont organisé cette instructive et agréable journée pour nous.

           Mireille

 

 

Photos de Denis 


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