Ce vendredi 19 janvier nous sommes 35 près de l’église de Goussaincourt pour un parcours de 7,6 km qui nous conduit à Burey la Côte.
Dans l’église halle de Goussaincourt dont le chœur date du 15ème siècle, qui fut reconstruite en 1782, se trouve un reliquaire figurant une tour entourée de tourelles qui contient les reliques des frères jumeaux saints patrons du village : Saint Gervais et Saint Protais, flagellés et décapités par l’empereur romain Néron. A la suite de miracles intervenus sur leurs tombes ils devinrent les patrons de la ville de MILAN.
Leurs statues ornent la fontaine qui fut élevée à GOUSSAINCOURT dans la deuxième moitié du 18ème siècle sur la source du ruisseau du village dit aussi ruisseau de BERMONT ou de Saint Gervais qui se jette à quelques centaines de mètres dans la Noue de BUREY après avoir longé la grand ’rue du village et, autrefois, alimenté les fossés du château.
La rue principale où se trouvent l’église et la fontaine, longe le château, propriété privée, dont certains éléments défensifs datent du 14ème siècle et une partie du bâtiment du 18ème siècle. Il est entouré d’un haut mur de clôture. On accède par un grand portail en pierres de taille percé d’une porte cochère et encadré de deux portes piétonnes du 15ème siècle. A droite du portail on aperçoit l’arrière du colombier devant lequel côté rue, se trouve une fontaine –abreuvoir et une croix.
Nous prenons le chemin qui part de la D964 vers Burey en parallèle au cours d’eau « la Noue de Burey ». Si ce parcours est à plat, les 300 derniers mètres pour arriver dans le village justifient le nom de Burey « la Côte ».
Nous laissons derrière nous Burey la Côte, sa maison forte du 16ème de style Renaissance et son église Saint Léger du 13ème siècle fortifiée aux 14ème et 15ème siècles. Burey existait dès 1229 mais fut décimé par la peste en 1568, fut brûlé en 1595 et enfin fut détruit pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648). Ce n’est qu’en 1642 que les habitants rescapés revinrent occuper le village. On voit à Burey l’emplacement d’une maison que l’oncle de Jeanne d’Arc, Durand Laxart, aurait habitée et dans laquelle Jeanne aurait séjourné en se rendant à Vaucouleurs.
Nous gagnons le Bois de Burey la Côte où une harde d’une dizaine de sangliers détale devant nous si vite que les derniers des marcheurs n’ont rien vu. A la sortie du bois, la vue, bien qu’un peu limitée aux confins du paysage par une légère brume d’hiver, reste intéressante sur Brixey et Sauvigny.
Un agréable parcours agrémenté de friandises offertes par trois généreux marcheurs.
Mireille
Photos de Denis
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