Ce lundi 24 juillet nous sommes 28 à Maxey sur Vaise, près de l’ancienne gare. Une belle fresque représente les voies et les quais où attendent les voyageurs, une locomotive à vapeur et ses wagons dans des dégradés de brun et de beige.
Le parcours de 10,8 km qui nous attend présente 215 m de dénivelé. Nous traversons la Vaise auprès d’un lavoir. La Vaise prend sa source au moulin et, après une brève course, rejoint la Haute Meuse à la sortie du village. Maxey compte plusieurs lavoirs présentant des singularités. Le toit à deux pentes de l’un couvre entièrement le ruisseau dont chaque berge est aménagée pour les lavandières. Un autre, le lavoir haut, a été doté d’une crémaillère en 1909 pour adapter son plancher au niveau de l’eau.
Nous nous hissons par un agréable sentier derrière les maisons jusqu’à l’ancien cimetière. Au passage nous faisons la connaissance d’un très sociable cochon noir vivant librement dans un enclos. Le cimetière, englouti par la végétation d’un bois, se trouvait à l’origine autour de l’église Saint Pierre. Les croix et monuments des 17ème, 18ème et 19ème siècles, sont éparpillés à l’ombre des grands arbres. Ils sont couverts d’une épaisse mousse vert tendre qui masque inscriptions et sculptures mais ce lieu hors du temps inspire sérénité et réflexion. Les villageois y ont été inhumés jusqu’en 1913, date de l’aménagement du nouveau cimetière. L’église Saint Pierre édifiée au 13ème siècle, incendiée au 16ème siècle, a été finalement démolie. Les travaux de la nouvelle église Saint Pierre-Saint Paul construite un peu plus bas ont commencé en 1793 et ont duré longtemps car l’inauguration n’a eu lieu qu’en 1810.
Encore une ascension dans le bois puis une brève descente nous amène à la D 32. Au poste de gaz nous nous engageons « Sous la Scée ». Une boucle dans le bois de la Scée nous fait faire le tour des fontaines de la Chavée, de l’Erable et de Moyemont. Nous découvrons un panneau de bois non loin du lieu-dit le Petit Chênois. Il indique que ces terres étaient cultivées avant la guerre de 14-18. Les hommes étant morts au combat, elles furent abandonnées à la nature. Des arbres furent replantés après 1945, coupés puis replantés depuis lors.
Sortis du bois, nous reprenons la direction de Maxey. Plusieurs croix ont été élevées dans le village dont la Croix Mathieu contre la Chapelle Notre Dame de Grâce (18ème siècle) qui se trouve sur le chemin du retour.
Une bonne balade que quelques ondées ne sont pas parvenues à gâcher.
Mireille
Photos de Denis
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annick (lundi, 24 juillet 2023 21:53)
Petite info complémentaire....le sociable cochon noir se nomme... Barbecue